Quand faire ramoner sa cheminée ?

Le ramonage est une opération imposée par un arrêté municipal ou préfectoral. Les règles concernant sa réalisation varient d’une région à une autre. Grâce à cet article, découvrez les risques et la nécessité du ramonage et du débistrage.

L’importance du ramonage et du débistrage de cheminée

Le débistrage est une technique à utiliser lorsque vous souhaitez améliorer l’étanchéité ou l’isolation dans un conduit maçonné en installant un tubage. Il peut être aussi appliqué dans le cas où le ramonage n’est plus efficace pour éliminer le goudron endurci.

Quelle que soit la raison qui vous pousse à procéder à un débistrage, il doit s’effectuer au moins tous les 5 ans. S’il n’est pas réalisé à temps, les bistres peuvent provoquer un incendie.

En ce qui concerne le ramonage de cheminée, il permet également de réduire les risques d’intoxications au monoxyde de carbone et d’incendies. En effet, il figure parmi les causes de divers problèmes de respiration. Pour connaître les réglementations sur le ramonage, renseignez-vous auprès de votre mairie. Le non-respect de ces règles peut conduire au paiement de lourdes amendes. Toutefois, après le ramonage de cheminée, de poêle à bois, de poêle à granulé, demandez toujours un certificat. Il vous servira en cas de litige. Il établit 15 jours après la fin du ramonage. Sa validité est environ de deux ans.

Les risques du non-ramonage de cheminée

Nombreux sont les risques du non-ramonage de cheminée. L’accumulation de suie et de particules dans la cheminée peut par exemple multiplier les risques d’incendie. Cela est dû aux fissures des conduits provoquées par la chaleur de 1 000 °C produite par la cheminée. Dans le cas où le feu n’est pas maîtrisé, il peut s’étendre sur les autres matériaux inflammables.

ramonage

Des risques d’intoxication peuvent également découler du non-ramonage de cheminée. D’autres éléments tels que les nids d’oiseaux, les feuilles ou les branches peuvent boucher le conduit de votre cheminée. Ainsi, la fumée ne peut pas s’échapper et va dégager du monoxyde de carbone à l’intérieur du bâtiment.

À défaut de ramonage, vous pouvez également être exposé à des amendes. Elles peuvent être à hauteur de 450 €. En l’absence du certificat de ramonage, votre assureur est aussi libre de ne pas pendre en charge les dommages sur votre cheminée ou votre bâtiment. Si des dégâts ont été occasionnés sur les biens d’autrui, leur propriétaire peut très bien vous poursuivre.

Le meilleur moment pour effectuer un ramonage

Des réglementations strictes régissent le ramonage de cheminée. Elles varient d’une commune à une autre. Cependant, ce qui est sûr c’est que le ramonage doit être réalisé au moins une fois par an. Pour une cheminée, par exemple, un ramonage deux fois par an est obligatoire : avant et après la période de chauffe. Toutefois, un ramonage en été est aussi une bonne idée. Pourquoi pas un ramonage au printemps ? Durant cette période, les ramoneurs sont moins occupés. Selon vos besoins, vous pouvez augmenter la fréquence du ramonage de votre cheminée, trois ou quatre dans l’année.

Pour une cheminée condamnée, le ramonage n’est plus une obligation.

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